Un excellent article sur le BONDAGE dans wikipedia qui développe un sujet phare à travers des conseils et une approche complète: merci aux auteurs
Si le vrai bondage se fait à l'aide de cordes, il peut également se faire à l'aide de bandes adhésives, de lanières, de chaînes, ou de tout autre ustensile apte à exercer une emprise sur la ou les partie(s) du corps concernée(s), comme par exemple des menottes. Il est fréquemment complété par l'usage d'un bâillon.
L'immobilisation complète du partenaire n'est pas nécessairement recherchée. On parlera ainsi de bondage des bras, des jambes, du torse/des seins, de la taille, et ainsi de suite.
Cette forme particulière de sexualité est souvent assimilée à tort au sado-masochisme ou au BDSM, alors que ce sont toutes trois des pratiques bien distinctes. La différence fondamentale est que dans le bondage pur, la contrainte en soi est un but, souvent esthétique (mais pas seulement), alors que dans le sado-masochisme ou le BDSM il s'agit généralement d'un simple moyen, d'un outil parmi d'autres. De plus, dans le bondage pur, on ne retrouve pas les notions de dominant/maître, dominé/soumis/esclave, humiliation/servitude, etc., propres au sado-masochisme et au BDSM. Le bondage peut être considéré comme une pratique érotique à part entière, qui se suffit généralement à elle-même.
La notion de BDSM en particulier intègre par définition le bondage comme l'une de ses pratiques. La réciproque n'est pas vraie : le bondage est intrinsèquement indépendant du BDSM et n'a pas besoin de ce dernier pour exister.
Au Japon, la pratique du bondage se décline sous le nom de Shibari ou Kinbaku ; elle fait partie d'une tradition à la fois historique et artistique.
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À cette époque, la société japonaise vécut une période de guerre sombre et tortueuse sous un règne de dictature qui dura jusqu'en 1560. Selon la règle de Tokugawa, en 1542 on promulga un code présentant 4 degrés de torture basée sur la corde pour les criminels. Le premier degré était de se servir de la corde pour fouetter ou flageller, le second était d'attacher une pierre à la corde et de s'en servir comme masse d'arme, le troisième consistait à créer des points de compression infligeant des séquelles graves et irréversibles, et enfin le quatrième était la suspension qui pouvait parfois durer plusieurs jours. Dans les trois derniers degrés, l'issue de la punition était généralement la mort.
Ces méthodes ont pris fin en même temps que les guerres, vers 1560. L'utilisation de la corde comme un outil de torture n'a plus jamais eu lieu depuis. Cependant, plusieurs de ces techniques sont à la base de l'utilisation moderne de la corde sous ses formes érotiques les plus courantes relevant du bondage.
Un criminel/prisonnier ne pouvait être attaché/suspendu qu'en public, et tout observateur pouvait dire par la façon dont le criminel ou le prisonnier était attaché/suspendu et par le modèle de corde employé, quelle était la classe sociale du criminel/prisonnier, le crime qu'il avait commis, et également parfois l'âge et la profession de la victime.
L'utilisation de la corde comme forme érotique est très floue pendant cette période, et nous n'avons trouvé aucun écrit pouvant clairement nous renseigner sur son usage.
À la fin de la période d'Edo, quelques images érotiques japonaises sont apparues, où l'usage de la corde est enfin représenté. Si cet usage érotique a pu exister avant, on ne le connaît en tout cas dans aucun sens historique : seuls des récits ou des légendes y font allusion.
L'art moderne des jeux de corde n'est pas une pratique de torture comme malheureusement bien des vidéos nous le présentent. Il reste consensuel et ne franchit jamais la limite des deux protagonistes. Il existe aujourd'hui deux grandes écoles, à la fois antagonistes et complémentaires : l'école occidentale (bondage), basée à l'origine sur l'école orientale (Shibari), a développé ses propres techniques et sa propre esthétique. Elle est aujourd'hui la plus répandue, hormis au Japon évidemment.
À titre anecdotique, les policiers japonais modernes portent toujours un morceau de corde sur leur uniforme.
Plusieurs accidents graves liés au bondage sont recensés tous les ans. N'oubliez jamais les règles de sécurité élémentaires suivantes :
La durée des séances est très variable, de quelques minutes (positions très strictes et/ou personne attachée débutante) à plusieurs heures d'affilée (positions plus faciles à tenir et/ou personne attachée expérimentée). Dans tous les cas, ne prenez pas de risques inutiles, et pensez à hydrater régulièrement la personne attachée.
Les photos, vidéos et textes de fictions que l'on peut trouver sur Internet sont choisis en fonction de leur esthétique et/ou de leur impact. Les positions sont généralement réelles, mais elles sont souvent plus compliquées à réaliser qu'il n'y paraît, et ne peuvent pas toujours être reproduites simplement et/ou sans risques. Ne vous y risquez pas si vous êtes débutant.
Quelques raisons complémentaires :
Pour que le plaisir soit partagé, il est indispensable que la personne qui attache soit constamment à l'écoute de son/sa partenaire. Un bondageur/une bondageuse n'étant à l'écoute que de son propre plaisir ne procurera que très rarement un plaisir partagé, c'est le cas de bon nombre de « pseudo-bondageurs » que l'on peut trouver par le biais de clubs et de sites internet privés.
Les motifs qui poussent à regarder ces images sont souvent liés aux raisons évoquées dans les deux chapitres précédents :
Parmi les grands inspirateurs du bondage du XXe siècle, on peut citer John Willie (Adventures of Sweet Gwendoline) ou Eric Stanton.
Citons aussi l'illustrateur japonais Yoji Muku, réalisant de splendides estampes sous différents pseudonymes dont le plus connu est « Jito », l'anglais John Blake, sous le nom de Nawashi Murakawa, Akechi Denki et son assistante Akechi Enka (Shizuka Aoi de son vrai nom), le photographe Nobuyoshi Araki, le dessinateur Richard Laillier et le français Tonton Ficelle dans les années 1970.
Les ligoteurs contemporains les plus célèbres sont essentiellement américains. Ce sont pour la plupart des références au niveau de l'esthétique et de l'innovation. On peut citer notamment Jim Weathers (alias The Weatherman), feu Cory Thompson (alias Mr. T), Jay Edwards, Dominic Wolfe, Jon Woods, Lew Rubens, etc. Et une femme en particulier : la célèbre Lorelei (alias Kristine Imboch), pour l'ensemble de son travail et sa contribution à la démocratisation du bondage. On se souviendra également de la célèbre pin-up américaine Betty Page mise en scène dans multiples photos et bandes dessinées.
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Droit d’auteur :
le respect du droit d’auteur,
c’est de veiller à citer l’auteur d’un texte,
le réalisateur d’un bondage.
Photographe,
j'ai un immense respect pour votre travail.
Mon but n'est pas de vous piller, mais de vous faire connaître,
de rendre hommage a votre travail.
Si une personne,
photographe, modèle, auteur
s’estime lésée, qu’elle veuille bien m’envoyer un texte,
dans ce cas je retirerai immédiatement le texte ou la photo.